Purificateur d’air pour cuisine

Trois milliards de personnes dans le monde cuisinent encore dans des foyers équipés de feux ouverts et peu ou pas de ventilation (source OMS- Organisation Mondiale de la santé).

La cuisine au gaz nécessite des réglages d’apport d’air – mélange gaz et air – qui doivent être parfaits. S’il y a un excès d’air, la flamme va être très vive avec une tendance à décoller du brûleur et si il y a un manque d’air, la flamme du brûleur va être molle et jaune. Dans les 2 cas, ce sera une combustion dangereuse pour la santé car émettrice de gaz de combustion que sont le dioxyde d’azote, le formaldéhyde et le plus dangereux de tous, le monoxyde de carbone.

cuisinière avec flamme vive

cuisinière à gaz

1699,00  TTC
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FILTRE PARTICULIÈREMENT LA POLLUTION CHIMIQUE : GAZ ET ODEURS - ADAPTÉ COVID-19
  • Tous les polluants atmosphériques
  • Milieux fumeurs
  • Environnement usine d'incinération
Particules: Pré-filtre HYPER-HEPA H11: 99% sur particules de 0,3 micron et 95% sur particules de 0,003 micron. Norme EN1822-H11.  

Polluants courants de l’air des cuisinières à gaz

Ces polluants, sous-produits de la combustion à haute température sont identiques pour tous les appareils fonctionnant au gaz : chaudière, radiateurs et par la même pour toute combustion.

Naturellement pour les chaudières et pour les radiateurs, il existe des détecteurs de mauvaise combustion qui stoppent le fonctionnement de l’appareil mais également des conduits d’évacuation des gaz. Pour la cuisinière, les produits de combustion peuvent être beaucoup plus facilement inhalés, d’où le danger. La cuisson sur une cuisinière à gaz peut être une source importante de dioxyde d’azote (NO2) qui peut réduire la capacité pulmonaire et devenir un précurseur d’autres affections respiratoires telles que l’asthme.

Parmi les autres gaz produits par le processus de cuisson figurent le formaldéhyde et le monoxyde de carbone (CO). Concernant le formaldéhyde, les études montrent depuis longtemps sur le plan sanitaire qu’il est irritant pour les yeux, le nez et la gorge mais également allergisant et facteur aggravant d’allergie aux acariens. C’est un précurseur de l’asthme et à forte dose d’atteinte cellulaire au larynx.

Le monoxyde de carbone va piquer fortement les yeux et le nez. Le respirer peut avoir des conséquences très graves car il détruit les globules rouges et peut entraîner rapidement la mort.

Les études menées et publiées aux Etats Unis par le Lawrence Berkeley National Labatory démontrent que 60% des foyers californiens qui utilisent les cuisinières au gaz atteignent des niveaux de pollution intérieure très importants et nettement supérieurs à la pollution extérieure concernant le dioxyde d’azote, le formaldéhyde et le monoxyde de carbone.

Pour le dioxyde d’azote, cela peut aller sur des concentrations 3 fois supérieures à la pollution extérieure des agglomérations.

En 2022, une autre étude publiée dans Environmental Science & Technology révèle que les appareils à gaz émettent du méthane non brûlé, un gaz à effet de serre polluant…

Impacts des produits de combustion des cuisinières à gaz sur la santé

Les polluants atmosphériques provenant des cuisinières à gaz sont liés à un large éventail de résultats dangereux pour la santé. On a découvert qu’ils sont liés à l’asthme infantile. Toujours aux Etats Unis, car en France les études manquent, une étude très récente de 2023 a été publiée dans l’International Journal of Environmental Research and Public Health affirmant que 12,7 % de l’asthme infantile est en relation avec l’utilisation des cuisinières à gaz.

Une étude réalisée en 2023 attribue 12,7 % de l’asthme infantile aux États-Unis aux cuisinières à gaz et que plus de 700 000 cas d’asthme infantile dans l’Union européenne ont été liés à la cuisson au gaz.

La présence d’enfants de bas-âge ou de nourrissons est totalement déconseillée dans l’environnement d’une cuisine avec fonctionnement d’une cuisinière au gaz quelque soit le gaz : butane, propane, gaz de ville.

Les expositions aiguës ou à long terme à ces polluants de combustion, (dioxydes d’azote et le monoxyde de carbone), sont fortement impliquées vis à vis de nombreux problèmes de santé, comme :

  • Les difficultés respiratoires, la toux et la respiration sifflante
  • L’irritation des poumons, la bronchopneumonie et l’asthme
  • L’hypertension artérielle, les maladies cardiaques et les cancers

Le Monoxyde de Carbone, principal danger dans l’air des cuisines

Comme mentionné auparavant, l’empoisonnement au monoxyde de carbone peut entraîner la mort rapidement car avec la destruction des globules rouges, la personne ne peut plus s’oxygéner.

Les soins pour une personne intoxiquée fortement au monoxyde de carbone sera de lui changer le sang, le masque à oxygène étant inutile.. Selon le Conseil canadien de la sécurité, l’empoisonnement au CO est la cause principale d’empoisonnement mortel en Amérique du Nord.

Aux USA, plus de 50 000 personnes sont empoisonnées au monoxyde de carbone chaque année et nécessitent une assistance médicale d’urgence. En Europe, sur les 140 000 intoxications au CO entre 1980 et 2008, environ 55 % ont été intoxiqués sans s’en rendre compte, victimes d’une inhalation non-intentionnelle.

Concernant le méthane, en plus d’être un gaz à effet de serre, il contribue à la formation d’ozone troposphérique, un polluant aux particularités nocives pour la santé, qui affecte la respiration et favorise  les crises d’asthme.

Cuisson sur cuisinière à gaz et particules ultrafines

La cuisson au gaz représente une autre pollution de l’air due à la production de particules ultrafines (PUF). Les brûleurs électriques produisent également des particules ultrafines, selon l’étude du Berkeley Lab.

Par contre, à l’inverse des brûleurs gaz, les brûleurs électriques ne produisent pas de monoxyde de carbone et produisent peu de dioxydes d’azote. Concernant les particules ultrafines, elles sont produites par un processus appelé « volatilisation » ou vaporisation.

Ce processus est similaire à celui utilisé dans les grille-pain et les chauffages électriques.

La parade aux polluants émis par les brûleurs de cuisinière consiste donc normalement à disposer d’une hotte d’aspiration au dessus des plaques de cuisson avec extraction donnant sur l’extérieur même si ce n’est pas parfait.

En effet, chose intéressante, Le Berkeley Lab a constaté que les hottes de cuisines, même les plus performantes, ne réussissent pas à capter tous les polluants générés par les brûleurs et fours des cuisinières.

Le taux de capture des polluants est de 80%  pour les brûleurs arrière, mais seulement de 60 % pour les fours et de 50 % pour les brûleurs avant. On entend par taux de capture le pourcentage de polluants de l’air intérieur qui sont éliminés efficacement de l’environnement intérieur.

Les particules ultrafines (PUF) à contrario des grosses particules, se déposent dans les poumons et, de par leur très petit diamètre, peuvent migrer dans le sang en franchissant les alvéoles pulmonaires. De ce fait, la cuisson peut avoir un impact immédiat sur la santé des personnes exposées aux PUF avec augmentation de la pression artérielle systolique même au bout de deux heures après l’exposition aux aérosols de cuisson.

Les particules ultrafines provenant de la cuisson ont entraîné une augmentation de la pression artérielle systolique jusqu’à deux heures après l’exposition aux aérosols de cuisson.

La réglementation et les recommandations concernant les particules ultrafines n’existent pas encore . Aucun niveau sanitaire de sécurité n’est établi car les recherches sont encore en cours. Les systèmes actuels de ventilation des cuisines ne permettent pas d’y remédier de manière adéquate et constante pour être en sécurité.

Comment cuisiner en toute sécurité et mieux respirer

L’utilisation de la hotte d’aspiration pour cuisine est fortement recommandée même si elle donne des résultats imparfaits.

L’apport d’un purificateur d’air aidera à supprimer les polluants restants dans l’air de la cuisine.

Une partie importante de polluants sont éliminés de cette façon, ce qui est positif. Cependant, l’efficacité des hottes concerne celles qui extraient l’air en extérieur et pas du tout celles qui recyclent l’air avec les charbons..

Dans le cadre d’un programme pilote mené par le service du logement de la ville de New York dans le Bronx, les habitants ont reçu des cuisinières à induction dans le cadre d’un projet d’amélioration de la qualité de l’air.

Les résultats obtenus après 10 mois de fonctionnement ont montré une diminution de 35 % des concentrations quotidiennes de NO2 (dioxyde d’azote). Quant au monoxyde de carbone, les taux ont également été réduits de 43 %.

En conclusion, comment cuisiner dans un air sain ?

La cuisine est un élément essentiel de la survie, et il n’est pas pratique d’arrêter toutes les activités de cuisine. Mais pour bénéficier d’une meilleure qualité de l’air intérieur, il est important d’équiper la cuisine avec le bon matériel afin de minimiser l’exposition aux polluants dangereux.

Pour profiter au mieux de la cuisine et des repas, contrôlez la pollution de l’air dans la cuisine en installant des systèmes de ventilation adaptés et calibrés. Remplacez les cuisinières à gaz par des cuisinières électriques lorsque cela est possible.

L’apport d’un purificateur d’air à haute performance muni d’un filtre à gaz et à odeurs en option peut également contribuer à supprimer une grande partie des polluants pouvant se retrouver dans l’air ambiant de la cuisine, ceci pour la filtration des particules ultrafines mais également des gaz tels que le dioxyde d’azote, le monoxyde de carbone et les composés organiques volatils (COV), comme le formaldéhyde.

L’appareil de purification d’air le plus adapté pour purifier l’air ambiant d’une cuisine fonctionnera par FILTRATION et sera muni d’un filtre HyperHEPA  pour supprimer les particules ultrafines mais également d’une quantité importante de charbon actif pour les gaz et odeurs. IQair et Capitalairsanté recommandent le purificateur d’air adapté Multigas GC.