La Tour Eiffel avant/après le smog a été prise lors du pic de Mars 2014, Paris était à peine visible. © Photo twitter @ForeverParisian

Les Polluants de l’air extérieur

Les microparticules PM10 et PM2,5, l’ozone, les oxydes d’azote et les dioxydes de soufre.
Le SMOG que l’on voit parfois sur la ville est une combinaison de particules et d’ozone L’ ozone est produite par le dioxyde d’azote NO2 qui libère une molécule d’oxygène O sous l’effet des ultraviolets, molécule qui va se combiner avec l’Oxygène O2 de l’atmosphère pour former l’Ozone O3.
L’ozone est un puissant agressif pour les voies respiratoires et la cornée des yeux.

Les polluants de l’air intérieur

Les intérieurs des habitats sont devenus aujourd’hui un cocktail de polluants de toutes sortes. Le confinement de l’air intérieur est la cause directe de la plupart des asthmes et allergies respiratoires (déjections d’acariens).
Les moisissures et les spores de moisissures peuvent être très toxiques. Elles ne sont pas assez prises en considération et à tort. Ne jamais rester au contact avec des moisissures. Contactez-nous et nous vous informerons. Les polluants chimiques, quant à eux, peuvent provoquer des maladies encore plus graves. Ils sont présents dans tous les habitats, les crèches, les écoles. (voir le tableau de toxicité des polluants).

acarienACARIENS

Un seul gramme de matelas peut héberger jusqu’à 15000 acariens.
Les acariens sont la cause de 80% des cas d’allergies chez l’enfant. Leur prolifération est fonction du manque de ventilation et d’un excès de température et d’humidité. Leurs déjections qui se baladent dans l’air sont responsables de réactions allergiques qui vont de l’éruption cutanée ou la rhinite épisodique à la crise d’asthme régulière et invalidante. Les matelas anti-acariens n’ont pas d’efficacité prouvée et les traitements anti-acariens sont nocifs. Les housses label AFPRAL sont recommandées en complément.

 

champignonsMOISISSURES

Les moisissures sont des champignons qui ont besoin de matériaux inertes très variés (papiers, bois, aliments..) mais également de chaleur et d’humidité pour se développer. La moisissure passe par une phase de croissance et de nutrition puis ensuite par une phase reproductive au cours de laquelle se forment des spores qui assurent la dispersion dans l’air. Les conséquences sanitaires liés aux moisissures dans les habitats sont sous évaluées. Les moisissures peuvent être allergisantes et parfois toxiques. Il faut vraiment s’en protéger.

 

bacteria-bacteries-virusVIRUS

Un virus se caractérise par son incapacité à se multiplier seul par division. Il a besoin pour cela d’utiliser une cellule hôte : un virus est un parasite intracellulaire obligatoire. Le rhume, la grippe sont des infections virales relativement courantes. Le SIDA, le SRAS, la grippe aviaire, la grippe porcine sont plus récents. La capacité d’un virus d’entraîner une maladie est décrite en termes de virulence. La transmission interhumaine de la maladie est essentiellement respiratoire, via des gouttelettes riches en virus provenant de la toux et des éternuements des sujets infectés. Le risque réside dans la mutation et la virulence (virus H5N1).

 

homeo-allergiePOLLEN

Dans la nature, le pollen est la semence mâle produite par les étamines des fleurs. Sa constitution est une multitude de corpuscules microscopiques, les grains de pollen, qui mesurent chacun environ de 20 à 40 microns (0,02 mm à 0,04 mm). Ils sont facilement emportés par le vent, ce qui leur permet d’aller féconder les organes femelles des fleurs (pistils). Cette fine poussière est à l’origine de sensibilisation respiratoire (rhinite allergique saisonnière). Cela est particulièrement accentué pour les personnes à terrain atopique.
Toutes les espèces végétales qui produisent des fleurs produisent du pollen.

pexels-photo-96428ALLERGIES AUX ANIMAUX

Les chiens et les chats mais aussi bon nombre d’animaux sont depuis la nuit des temps des compagnons mais ils sont devenus aussi, à cause du manque de renouvellement de l’air ambiant des maisons, des cofacteurs allergéniques. Les allergènes des chats sont très volatils. Les enfants sont le plus souvent touchés. Outre l’intérêt affectif de l’animal, une découverte américaine* plaide en faveur des félins. Selon ces chercheurs, les enfants qui vivent en présence d’un chat pourraient développer une réponse immunitaire qui préviendrait le développement de l’asthme.

 

fumee-noirePARTICULES

Les microparticules proviennent essentiellement de la pollution atmosphérique (pots d’échappement des voitures et camions, usines, centrales de chauffage…). La pollution par microparticules est de plus en plus importante dans les agglomérations et sont mises en cause dans les épidémies de bronchiolite, dans l’évolution de l’allergie et de l’asthme chez les enfants depuis 20 ans mais aussi dans les maladies neurologiques et cardiovasculaires. (passage des microparticules – taille entre 0,1 et 1 µm -dans le sang). Elles sont un risque pour les accidents cardio et cérébrovasculaires. Dans les grandes agglomérations, les taux de micro-particules peuvent devenir très importants.

tabagismeFUMÉE DE TABAC

La fumée de cigarettes contient quatre mille substances, dont plus de quarante sont cancérigènes. La combustion d’une cigarette est une véritable usine chimique, provoquant la formation de très nombreuses substances toxiques, dont les goudrons, des gaz toxiques (monoxyde de carbone, oxyde d’azote, acide cyanhydrique, ammoniac) et des métaux lourds (cadmium, mercure, plomb, chrome).

Les enfants sont particulièrement sensibles à l’exposition à la fumée, les substances irritantes étant 10 à 20 fois plus concentrées dans la fumée qui sort de la cigarette que dans la fumée inhalée. (asthme, bronchite chronique).

 
1391110572_fotolia_649640COMBINES CHIMIQUES

Les composés organiques volatils – COV – proviennent de nombreux produits courants : peintures,  encres, colles, solvants, dégraissants, cosmétiques, agent de nettoyage…

Les COV ont un impact direct sur la santé mais sont aussi des cofacteurs allergéniques (formaldéhyde / acariens). Les effets des COV sont très variables selon la nature du polluant envisagé. Ils vont d’une certaine gène olfactive à des effets mutagènes et cancérigènes (Benzène), en passant par des irritations diverses et une diminution de la capacité respiratoire.