Purificateur d’air pour restaurant

Quels caractéristiques de purificateur d’air pour les restaurants ?

Sur le plan épidémiologique comme pour la Covid, les données sont simples et basées sur des règles physiques que chacun peut comprendre. Une pièce recevant du public, et à plus forte raison des convives aura comme paramètre la surface et le volume de la pièce concernée, mais également le nombre de personnes pouvant occuper cette pièce lors d’un repas. A moins que tout le monde reste muet, les risques de contamination se feront en parlant, en toussant ou en éternuant. Dans ces conditions, il faudra que le purificateur d’air puisse filtrer plusieurs fois le volume de la pièce dans une heure. Par exemple, pour une pièce de 40 m2 sur une hauteur de plafond de 2,50 ml soit un cubage de 100 m3, le purificateur d’air choisit devra fonctionner sur un cubage de 300 m3/heure minimum avec une efficacité de filtration zero particules de 0,3 micron à la sortie de l’appareil (testé avec un mesureur de particules).

Comment les virus à base de mucus sont transmis dans les restaurants

D’une façon générale, les infections virales à base de mucus peuvent se produire à partir de certains critères :

• Spray de gouttelettes en transmission à courte portée : Le virus va se propager à travers des gouttelettes respiratoires produites lorsqu’une personne infectée tousse, éternue, chante ou tout simplement parle. Ce sont des gouttelettes et c’est pourquoi le masque chirurgical possède son importance uniquement pour empêcher ces gouttelettes de sortir de la bouche de la personne infectée. Par contre, le masque chirurgical n’est pas efficace lorsqu’on respire ces gouttelettes. Comme elles sont assez grandes (> 5 microns de diamètre) elles tombent assez rapidement sur le sol. Les purificateurs d’air peuvent avoir leur utilité dans ce genre de cas car naturellement, à côté des gros aérosols infectés se trouvent des aérosols de plus petites tailles.
• Contact (direct ou indirect) : Soit la transmission par le toucher. Dans ce cas, les purificateurs d’air sont inutiles.
• Aérosol en transmission à longue portée (transmission aéroportée) : Cela se produit quand une personne infectée expire simplement. Dans ce cas, les particules sont particulièrement petites (≤ 5 microns de diamètre). Le problème est que des virus aérosolisés plus petits peuvent stagner indéfiniment dans l’air et, au gré des courants d’air, parcourir de grandes distances. Les purificateurs d’air peuvent être utiles et à plus forte raison lorsqu’ils sont utilisés en différentiel de pression comme dans les hôpitaux (pression négative).

Les différentiels de pression de filtration d’ingénierie signifient le maintien d’une pression d’air positive ou négative dans une pièce. En milieu médical, la pression négative est utile pour contrôler l’infection aéroportée en utilisant un purificateur d’air équipé d’un kit de sortie indoor ou outdoor.

Quels sont les polluants à prendre en compte dans les restaurants ?

Outre les polluants annexes qui n’ont pas grand intérêt, comme certains matériaux de construction, de décoration ou d’ameublement pouvant émettre des composés organiques volatils, toxiques pour la santé mais également l’utilisation de produits chimiques désinfectants et nettoyants, nous allons nous focaliser sur des produits de combustion comme ce qu’on peut retrouver sur toutes les tables, les bougies d’ambiance et à plus forte quantité les polluants issus de la cuisson.

Les bougies d’ambiance

Une étude de 2017 publiée dans l’International Journal of Tropical Disease and Health, démontre que les bougies à la paraffine sont émettrices de polluants nocifs à la santé humaine et qu’elles ne devraient pas être brûlées dans des espaces fermés. Dans les restaurants, l’utilisation de ces bougies peut donc représenter une menace pour la qualité de votre air intérieur. En effet, la plupart des bougies sont à base de paraffine qui n’est qu’un sous-produit du pétrole.

L’opération consiste à blanchir chimiquement les déchets pétroliers, à les désodoriser et à les transformer en cire. Lors de sa combustion, la cire de paraffine libère dans l’air des composés organiques volatils (COV) toxiques, notamment des cancérigènes connus tels que les alcènes, l’acétone, le benzène et le toluène, toxiques que l’on retrouve dans les émissions de carburant diesel.

A cela s’ajoute, lors de la combustion de la bougie, la production de suie composée de particules telles que les PM2,5, et de particules ultrafines qui peuvent rester en suspension dans l’air pendant des heures. Ces particules de suie ultrafines sont similaires aux gaz d’échappement diesel qui pénètrent profondément dans les poumons et les alvéoles avant d’être absorbés dans la circulation sanguine. Les conséquences se traduisent par les allergies, l’asthme, les infections des voies respiratoires, les crises cardiaques et les maladies de dégénérescence cellulaire.

Une étude de 2002 publiée dans le Journal of the American Oil Chemist’s Society a révélé que toutes les bougies n’ont pas la même toxicité. Celles à la cire de soja, tout comme les bougies à la cire d’abeille produisent moins de suie que les bougies à la paraffine (combustion plus lente). Les bougies parfumées sont les plus nocives à la santé car outre les polluants énumérés, il faut ajouter ceux des parfums et colorants synthétiques qui sont des COV connus et dangereux : formaldéhyde, distillats de pétrole, limonène, alcool et esters.

Autres polluants de certains restaurants : les odeurs et les produits de combustion de cuisine gaz et bois

Pour palier au problème important des odeurs de cuisine, il est nécessaire d’avoir une extraction d’air très efficace afin qu’elles ne se propagent pas dans l’environnement où se trouvent les clients. Si ce n’est pas le cas, l’utilisation d’un purificateur d’air spécifiquement muni de charges importantes de charbon actif sera indispensable.

Quant aux polluants liés à la combustion et à la cuisson en elle-même, ils pourraient être évités également avec un système d’aspiration et d’évacuation performant afin qu’ils ne se retrouvent pas non plus dans l’environnement ambiant.

Pour la cuisson au bois, ce seront essentiellement les restaurants à pizza qui seront à risque mais également ceux utilisant la cuisson au gaz et à plus forte raison si l’espace cuisine fait partie de l’ambiance restaurant.

Concernant la cuisson au bois, les particules résultant de la combustion du bois sont également une préoccupation majeure, car les particules de combustion peuvent se loger dans les poumons et provoquer une irritation ou des dommages. Ces particules transportent le radon et d’autres polluants qui sont ensuite transportés profondément dans les poumons.

La cuisine au gaz nécessite des réglages d’apport d’air – mélange gaz et air – qui doivent être parfaits et qui est parfois sujet à la propreté du bruleur. S’il y a un excès d’air, la flamme va être très vive avec une tendance à décoller du brûleur et si il y a un manque d’air, la flamme du brûleur va être molle et jaune. Dans les 2 configurations, la combustion sera dangereuse pour la santé car émettrice de dioxyde d’azote, de formaldéhyde et le plus dangereux de tous, de monoxyde de carbone. Naturellement ces polluants peuvent se retrouver dans l’air ambiant de la salle de restauration.

Les polluants liés aux bougies et aux feux de bois des cheminées dans lesquelles mijotait la nourriture dans les chaudrons ont toujours existés. Les cheminées servaient également de chauffage pour l’ensemble de la pièce de vie…La seule différence avec aujourd’hui, c’est d’avoir privilégié l’étanchéité des maisons avec les portes et fenêtres thermiques qui ne permettent plus à l’air extérieur de passer et de faire un nettoyage constant de l’air ambiant.

L’air de nos maisons et de nos cercles de vie et de convivialité est devenu confiné et les polluants sont devenus dangereux. Malgré le fait que les restaurants connaissent davantage d’allers et venues, ils ne font pas exception à la règle.

Quel purificateur d’air pour les restaurants ?

Il y a 2 cas de figure : l’environnement cuisine et l’environnement salle de restauration. Pour la cuisine en elle-même, l’accent sera mis sur les odeurs et les produits de combustion. L’appareil adapté et utile dans la gamme de chez IQair sera le multigas GC ou CGX qui sera une bonne alternative pour effectuer ce travail.

Pour l’environnement salle de restauration, ce sera la préservation de la qualité d’air dans un milieu de promiscuité favorable à la propagation de virus aéroportés comme celui de la Covid mais aussi pour les autres polluants comme les bougies ou les produits de combustion.

Le meilleur choix par rapport à la purification d’air X fois/heure et par rapport aux performances de filtration en HyperHEPA (0,003 microns) sera sans contexte le purificateur d’air ATEM X. L’AtemX possède à la fois la capacité de pouvoir purifier jusqu’à 750 m3/heure d’air confiné mais également la technologie pour filtrer les particules les plus fines comme celles des virus. Il peut être une solution de qualité et un plus pour parfaire l’ambiance d’un restaurant et sensibiliser une clientèle soucieuse d’obtenir une qualité gastronomique dans un environnement sain.